PRINCIPE

La thermographie, ce n'est pas aussi compliqué que cela en a l'air !

Pour l'expliquer simplement, des capteurs d'imagerie thermique infrarouge mesurent et visualisent l'énergie thermique irradiée par un objet.

La loi de Wien lie la longueur d'onde d'une radiation à la température de l'objet qui en est la source.

De même que les radiations ultraviolettes de très courte longueur d'onde, l'énergie thermique est une lumière non visible (non perceptible par l'organe à l'origine de la vision chez l'être humain) : sa longueur d'onde, qui appartient au domaine de l'infrarouge, est donc trop élevée pour être perceptible par notre oeil (le rayonnement visible se situe pour l'être humain dans un intervalle de longueurs d'onde comprises entre 380 et 780 nm). Cette part invisible du spectre électromagnétique se traduit physiquement par une sensation de chaleur.

Contrairement à la lumière visible, dans l'univers infrarouge, tout ce qui est plus chaud que le zéro absolu (zéro degré K) émet une énergie thermique (une chaleur) mesurable. Même les objets très froids tels que les glaçons, émettent un rayonnement infrarouge, mesurable si l'échelle de température du capteur infrarouge correspond à la plage de mesures physiques de la source de chaleur.

Plus la température d'un objet est élevée, plus le rayonnement infrarouge est important. L'accès à l'univers infrarouge ouvre les porte de l'invisible.

Les capteurs thermiques enregistrent sans contact (sans altérer ou modifier la source) les radiations infrarouges avec précision, convertissant un rayonnement électromagnétique en signal électrique analogique, numérisé ensuite par le biais d'un convertisseur analogique numérique (CAN). Ils produisent ainsi une image thermique (appelée thermogramme), véritable cartographie spatiale des températures.

Un thermogramme infrarouge permet ainsi par exemple d'analyser avec fiabilité l'isolation et l'étanchéité d'un bâtiment.

In Expertises thermiques par thermographie infrarouge selon la norme NF EN 13187.